Saison 2015

du 22 avril au 9 mai 2015

Marivaux

La troupe de Trabli vous propose cette année 3 pièces de Marivaux ( Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux) une pièce courte et deux pièces condensées.

Écrivain d’occasion puis écrivain professionnel, Marivaux laisse une quarantaine de pièces de théâtre et plusieurs romans. L’auteur, qui passe de l’étude des mœurs à l’analyse des sentiments, est un témoin essentiel de la société française de la première moitié du xviiie siècle. Le langage qu’il invente, à la fois libre et sophistiqué, est à l’image de sa conception des relations amoureuses, où les masques se jouent de la sincérité, et où la sincérité découvre les masques. Parfois jugé frivole ou superficiel – on parle de « marivaudage » pour dénoncer les excès de sa finesse –, Marivaux renouvelle l’approche de la psychologie humaine.

L’Epreuve
pièce courte.

Lucidor a acheté un château et s’est épris d’Angélique la fille de la concierge, Madame Argante. Au lieu de se déclarer, il imagine mettre à l’épreuve Angélique pour savoir si elle l’aime pour sa richesse ou pour lui-même. La belle a repoussé les avances d’un paysan, Maître Blaise, aussi intéressé par la servante Lisette, mais Lucidor lui met dans les pattes son valet Frontin, qu’il dit avoir fait venir de Paris pour l’épouser. Finalement il risque de perdre Angélique qui se désespère. Il y aura des pleurs, des cadeaux que l’on donne, rend, redonne, jusqu’à l’heureux dénouement.

Le jeu de l’Amour et du Hasard
pièce condensée.

Monsieur Orgon a deux filles : Silvia et Maria. Il veut marier Silvia avec Dorante. Or Dorante pour s’assurer du véritable amour de la belle, vient voir sa promise sous le déguisement de son valet Arlequin, qui lui se présente comme étant Dorante. Silvia, de son côté, pour tester aussi le prétendant, se présente sous les habits de sa servante Lisette, qui joue le rôle de Silvia. Pour pigmenter le tout, Maria se déguise en garçon. Qui reconnaîtra qui, dans ce chassé croisé de sentiments mêlés ?

La Commère
pièce condensée.

Etrange destin de cette pièce écrite en 1741, aujourd’hui entrée avec brio au répertoire, mais jamais représentée à l’époque et perdue jusqu’à sa redécouverte dans les archives de la Comédie Française en 1965. Selon certains, il s’agirait du premier drame « bourgeois ».

Un jeune paysan, Jacob se fait appeler La Vallée pour s’attirer les faveurs de mademoiselle Habert, qui loge chez madame Alain. Le notaire Thibaut est convoqué pour un mariage qui doit rester discret. Madame Alain ne peut s’empêcher de parler de ce mariage à son entourage, de sorte que le neveu de mademoiselle Habert, profitant des révélations de Javotte, la tante de La Vallée, vient faire capoter le mariage, pour ne pas perdre l’héritage.

Distribution

Valérie Bonferroni
Maëlle Cador
Stéphanie Jornod
Giovanna Mennillo
Josette Raffournier
Evelyne Spaeter
Marc Baijot
Pierre Boggio
Yves Girod
Stéphane Mognol
Jean-Marc Pythoud
  • MISE EN SCÈNE
    Michel Favre
  • Scénorgaphie
    Cornélius Spaeter
  • MUSIQUES ORIGINALES
    Olivier Rogg
  • DÈCORS
    Jean-Philippe Bolle Cornélius Spaeter Eric Wuarin
  • COSTUMES
    Samantha Landragin
  • RÉGIE
    Jocelyn Bocquet Jacques Rolfo
  • PHOTOS
    William Fracheboud
  • AVEC LE SOUTIEN DE LA COMMUNE DE CARTIGNY
Merci à tous les bénévoles dévoués qui œuvrent avec zèle et efficacité à la réussite de ce spectacle

Photo & Vidéo